


L’ industrie du soja est en pleine croissance. En effet, au cours des 20 dernières années, la production mondiale a plus que doublé pour répondre à la demande mondiale en produits animaux. Nous pourrions penser que c’est une bonne chose mais notre appétit pour la viande et les produits laitiers nécessitent toujours plus de cultures de soja et cela a malheureusement de graves conséquences : pollution des eaux par les pesticides, augmentation de l’érosion des sols, destruction des forêts, destruction de la biodiversité.
Savez vous que nous faisons partie de cette biodiversité ? Celle-ci regroupe tout le tissu vivant de notre planète : animaux, humains, plantes, arbres, bactéries… Toutes ces formes de vie interagissent entre elles et ont besoin les unes des autres. Si une forêt est détruite alors c’est aussi l’habitat des indigènes et des animaux qui est détruit.
Imaginez l’Afrique du Sud recouverte de soja, incongru n’est-ce pas ? Pourtant c’est la superficie nécessaire pour répondre à la demande mondiale en soja. Selon le rapport sur la déforestation importée du WWF publié en 2018, la production de soja a triplé depuis 1990. En 2016, elle a atteint 335 millions de tonnes de soja mangeant 122 millions d’hectares.
Quid de l’Union Européenne (UE) ?
L’UE importe environ 33 millions de tonnes de soja par an pour la viande, les œufs et les produits laitiers. Une personne en Europe occidentale consomme en moyenne par an plus du double de la consommation moyenne mondiale soit :
Dans les infographies ci-dessous, le rapport de Greenpeace nous apprend que le Brésil (37%) et l’Argentine (29%) sont les deux principaux pays exportateurs. Le soja est utilisé en grande majorité pour nourrir les animaux (87%) avec une prédominance pour la volaille (50%) puis les porcs (24%). Attention car il existe également du soja caché dans le fromage, les hamburgers, les oeufs, etc…
Notre cher pays importe environ 4,8 millions de tonnes de soja par an (1,6% de la production moyenne) dont 78% est à risque de déforestation. Notre consommation nécessite l’équivalent de 3 fois le département de la Gironde (3 millions d’hectares).
Pour venir à bout de la demande, les forêts et les écosystèmes sont détruits et transformés en monocultures. Les industriels utilisent de plus en plus des pesticides polluant les eaux et aggravant la perte de biodiversité. Pour mieux comprendre les conséquences de notre surconsommation, plongeons nous au coeur des systèmes en périls.
Si je vous dis Amazonie, à quoi pensez-vous ? Sans doute et je l’espère à une immense forêt remplie d’une flore et d’une faune impressionnante et diversifiée. C’est effectivement le premier biome* (est un ensemble d’écosystèmes caractéristique d’une aire biogéographique) végétal du Brésil, souvent considéré comme le poumon vert de notre planète. A lui seul, il abrite 10% de la biodiversité mondiale : des tribus indigènes, plus de 40 000 espèces de plantes, des milliers d’espèces forestières et de poissons, des reptiles, des rivières, etc…
Malheureusement l’Amazonie c’est aussi le lieu d’une intense déforestation :
Entre 2004 et 2006, 30% des nouvelles plantations ont été installées à la place de la forêt tropicale. Selon le WWF, entre 2004 et 2017, l’Amazonie a perdu 15,4% de son couvert forestier. Des feux sont aussi déclenchés volontairement pour enrichir les sols et délimiter les champs. Ces feux non contrôlés gagnent les forêts à proximité amplifiant le phénomène de déforestation.
Pour faire face à cette déforestation, le moratoire du soja a été signé en 2006. Les signataires se sont engagés à ne plus acheter, commercialiser et financer su soja issu de zones déforestées après 2008. Ce moratoire a relativement bien fonctionné car depuis le soja est responsable de 1,2% de la déforestation. Cependant la production de soja a continué de croitre, depuis 2006 plus de 35 000km² d’hectares ont été utilisées pour la culture du soja. Sans déforester, les industriels se sont rabattus sur les terres où le bétail paissait. Soulevant un nouveau problème, où nourrir le bétail ? Sur de nouvelles zones souvent boisées !
L’Amazonie n’est pas la seule région touchée, le Cerrado et le Gran Chaco subissent aussi d’importantes déforestations.
Le Cerrado est une savane recouvrant plus de 20% du territoire brésilien. Ses prairies recouvraient autrefois l’équivalent de la moitié de la superficie de l’Europe. Il est le deuxième plus grand biome végétal du Brésil.
Mais c’est aussi une région victime d’une destruction encore plus rapide de sa biodiversité que l’Amazonie. Les forêts et prairies sont aussi transformées en champs de soja pour le bétail. Elle a perdu environ la moitié de sa végétation soit 88 millions d’hectares, rien que l’équivalent d’un pays comme le Venezuela. Le plus dramatique est qu’il ne lui reste que 20% de sa végétation d’origine. Entre 2013 et 2015, le Cerrado a perdu l’équivalent de 13 fois la taille de Londres.
Pire encore est la région du Matopiba au sein du Cerrado qui couvre 738 000km². Entre 2007 et 2014, les 2/3 des nouveaux champs de soja ont été plantés sur des zones forestières et de la végétation naturelle. Les responsables ? Des négociants signataires du fameux moratoire sur le soja comme ADM, Bunge, Cargil.
Le Gran Chaco abrite la plus grande forêt tropicale d’Amérique du Sud et est la deuxième plus grande forêt après l’Amazonie. Comme sa grande soeur, le Gran Chaco est fortement déforesté. Entre 1976 et 2011, 28,9 millions d’hectares de forêts primaires (forêts vierges non touchées par l’Homme) ) et de prairies ont été converties. En 2017, 23% de sa superficie était dédiée aux cultures et pâturages.
La déforestation n’est pas la seule responsable de la perte de biodiversité, les pesticides le sont aussi. Ils sont également nocifs pour la santé.
Environ la moitié de la production du soja utilise des OGM et des pesticides et plus de 95% du soja est transgénique au Brésil et en Argentine. L’avantage de ces plantes génétiquement modifiées (PGM) est de résister aux herbicides. Ainsi au Brésil, 40% du soja génétiquement modifié résiste au glyphosate et 60% résiste à la fois au glyphosate et à l’insecticide Intacta de Monsanto. En Argentine, même constat avec respectivement 83% et 17%.
Toutes ces pratiques sont interdites au sein de l’UE mais nous importons quand même du soja GM de ces deux pays, attitude hypocrite inacceptable.
Par ailleurs, l’OMS a classé le glyphosate comme « probablement cancérigène pour l’être humain ». Depuis 2017, le Rapporteur du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme et les autorités brésiliennes ont relaté 5 501 cas d’empoisonnement, le double en 10 ans. Et dans un rapport de l’ONG Human Right Watch, en 2018 des exploitants ont été exposés aux pesticides pendant l’épandage aérien.
Qui sont les autochtones (ou indigènes) ? Selon l’UNESCO, ils détiennent et occupent 22% des terres. Ils sont environ 370 à 500 millions et représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde. Ils sont aussi les créateurs des quelques 7 000 langues vivantes. Mais la faim des occidentaux pour le soja entraine un accaparement de leurs terres, leur marginalisation et la violation de leurs droits.
Au Brésil, les indigènes subissent l’accaparement de leurs terres, des déplacements forcés, des servitudes pour dettes et autre formes d’esclavage, des violations de leurs droits fondamentaux. Les gouvernements sont contre eux, c’est ce que souligne le rapport de Human Right Watch :
» Ainsi, le président Bolsonaro et ses alliés au Congrès ont promu un projet de loi visant à empêcher les peuples autochtones d’obtenir la reconnaissance légale de leurs terres traditionnelles s’ils n’étaient pas physiquement présents sur ces terres le 5 octobre 1988 (lorsque la constitution du Brésil a été promulguée) ou s’ils n’avaient pas, à cette date, engagé des poursuites judiciaires pour les réclamer. Une affaire visant également à bloquer les droits fonciers autochtones était en même temps devant la Cour suprême en novembre 2021. Pendant ce temps, les territoires autochtones ont continué de subir des empiètements illégaux. La superficie occupée par l’exploitation minière illégale a été multipliée par cinq entre 2010 et 2020 au détriment des terres autochtones, selon l’ONG Map Biomes signalés. Des mineurs « Wildcat » ont cherché à empêcher une opération d’application de la loi à Munduruku, territoires indigènes et attaqué une association de femmes Munduruku et une maison du chef en mai 2021. Dans le territoire indigène Yanomami, des mineurs ont tiré sur des indigènes et la police fédérale dans plusieurs incidents. Deux enfants Yanomami qui avaient échappé à une fusillade ont été retrouvés noyés en mai et un avion utilisé par les mineurs a frappé et tué un indigène en juillet. «
Face à ces déforestations, il est de notre devoir d’agir afin de pouvoir vivre dans un environnement supportable et de donner aux générations futures un monde vivable avec une riche biodiversité. Pour cela il est nécessaire de réduire la consommation de produits animaux qui en excès est néfaste pour notre santé. Il faut privilégier les produits certifiés notamment Agriculture Biologique.
Nous pouvons également exiger des distributeurs et marques qu’ils s’engagent à utiliser du soja responsable sur l’ensemble de leur filière d’approvisionnement. Lors de nos achats, nous pouvons favoriser des produits à base de soja certifié RTRS ou ProTerra.
Si vous souhaitez vous battre, vous pouvez rejoindre des associations qui luttent comme le WWF, Greenpeace, etc..
Rédacteur : Tiphaine Bergot
Le 3 février dernier, l'armée brésilienne a pris la décision de couler un ancien porte-avions, le navire Foch. Cette décision a été justifiée par l'état de dégradation avancé de la coque du navire. Sa dérive repose désormais à une profondeur de 5000 mètres, dans l'océan Atlantique à 350km des côtes Brésiliennes. Cependant, ce naufrage est considéré comme une catastrophe environnementale potentielle, car le navire transportait une quantité considérable de matières toxiques, telles que 9,6 tonnes d'amiante et 644 tonnes de métaux lourds et de produits dangereux.
L'association Robin des Bois a mis en évidence les impacts à long terme de cet événement. Tout d'abord, la communauté marine abyssale a été décimée par le naufrage. De plus, au fil du temps, la décomposition de l'épave va entraîner la libération de produits toxiques qui pourront contaminer les poissons et les mammifères marins ainsi que les ressources marines en général. La décomposition des matériaux peut également conduire à la formation de poussières et d'écailles contaminées qui seront absorbées par le plancton. Il est donc important de prendre en compte les conséquences potentielles de ce type d'événements sur l'environnement marin et de prendre des mesures pour minimiser leur impact.
Rappel :
L'océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat en absorbant une partie significative de la quantité de CO2 dans l'atmosphère. Il peut aussi absorber jusqu'à 30% du CO2 de la planète et produire entre la moitié et les trois quarts de l'oxygène que nous respirons. Cependant, cette capacité est menacée par le réchauffement climatique et l'acidification de l'océan. En effet, l'acidification peut causer la mort de phytoplancton, d'herbiers, de mangroves et de marais salants qui sont des pièges importants de CO2. Malheureusement, entre 1980 et 2005, 20% des mangroves de la planète ont déjà été perdues. En outre, l'océan devient de plus en plus acide, ce qui peut entraîner l'apparition de zones désoxygénées qui sont fatales pour la vie marine et pour les équilibres écologiques.
✒️ : @rexachjose
#ocean #foch #armée #bresil #marin #animaux #ecologie #ecocide #humeco ...
Youth for climate Paris ont mené une action de sensibilisation devant Zara. Accusée d’avoir un impact environnemental négatif en raison de ses pratiques de production et de distribution qui consomment beaucoup d’énergie et produisent des déchets. De plus, il y a eu des rapports selon lesquels Zara aurait été impliqué dans des pratiques commerciales qui exploitent les travailleurs, notamment en Asie, où certains travailleurs sont soumis à des conditions de travail inhumaines et à des salaires insuffisants.
En ce qui concerne les Ouïghours, il y a des preuves selon lesquelles le gouvernement chinois a mis en œuvre une répression massive à l’encontre de cette communauté musulmane minoritaire dans la région autonome du Xinjiang, en Chine. Il y a également des preuves selon lesquelles des entreprises, y compris des entreprises internationales, auraient été impliquées dans l’utilisation de la main-d’œuvre ouïghoure dans des conditions d’esclavage dans des usines en Chine. Certaines entreprises, y compris Zara, ont été accusées de faire des affaires avec des fournisseurs qui utilisent cette main-d’œuvre.
🎤 : @rexachjose
#zara #inditex #ouïghours #youthforclimate #paris #freeouïghours #ecologie #rechauffementclimatique #mode #vetement ...
Une enquête publiée dans le Time le 18 janvier met en lumière la face cachée de cette industrie de l’IA : des conditions de travail déplorables (salariés payés une misère) + contenus hyper violents auxquels sont confrontés les modérateurs, afin que le reste du monde puisse avoir accès à un contenu « sain » + impacts psychologiques sur les travailleurs
▪️Précisons sur le salaire : les travailleurs sont payés entre 1.32$ et 2$ de l’heure, en fonction de la « performance » et de « l’ancienneté ».
Les modérateurs peuvent recevoir des primes liés à des indicateurs de performance tels que la précision et la rapidité.
▪️Précisions sur les conditions de travail : En 2021, OpenAI signe un contrat de 200k$ avec l’entreprise Sama pour identifier des contenus d’abus sexuel, de discours haineux et de violence. Trois équipes, de 12 travailleurs chacune, sont « spécialisés » sur un des trucs sujets. Les travailleurs lisent entre 150 et 200 passages de textes en 9h, contenant chacun entre 100 et 1000 mots.
Open AI pairait l’entreprise Sama, 12.5$/heure, soit entre six et neuf fois ce que les employés sont payés (même si le porte-parole de Sama met en avant tous les coûts auxquels est confronté l’entreprise).
Leila Janah, fondatrice de #Sama , assurait que son but était de « sortir des milliers de pauvres de la misère grâce à des emplois dans le secteur numérique ». Cette volonté donne aussi à voir une vision très paternaliste, du culte du bon occidental qui va sauver les africains de la misère. Et le schéma est toujours le même : ce sont les travailleurs des pays du sud, qui servent les plaisirs des occidentaux en faisant le sale boulot.
🎤 : @rexachjose
#ia #chatgpt #kenya #humain #france #gpt #ai #sama #openai #neocolonialisme #etatsunis #time #humeco #intelligenceartificielle ...
Développée par l’entreprise #OpenAI, #ChatGPT est la nouvelle intelligence artificielle dévoilée fin novembre. Quel que soit le sujet, elle produit un texte en quelques secondes, avec une immense précision.
Le hic arrive vite : pour éviter que du contenu inapproprié apparaisse, OpenAI a utilisé une méthode connue : faire appel à des modérateurs. En 2021, OpenAI signe un contrat de 200k$ avec l’entreprise #Sama. Des travailleurs #kenyans filtrent le contenu auquel l’utilisateur aura accès. Travail invisible qui contribue à la pérennité d’industries valant des milliards de dollars.
Dans une enquête publiée ce 18 janvier, Le Time met en lumière la face cachée de l’industrie de l’IA.
Les travailleurs sont payés moins de 2$/heure. Pourtant, Open AI pairait Sama 12.5$/heure, soit entre 6 et 9 fois plus que le salaire des employés.
Les 36 salariés de Sama se répartissent trois types de contenus : abus sexuel, discours haineux, violence. Chaque travailleur lit chaque jour entre 150 et 200 textes, de 100 à 1000 mots.
Les modérateurs ont affirmé aux journalistes du Time être « effrayés par [leur] travail ». Sama a mis en place des rendez-vous avec des « conseillers bien-être », inutiles selon les salariés, en raison de la pression due à la charge de travail. D’autres ont expliqué n’avoir pu assister qu’à des sessions de groupe. Les demandes de rdv individuels étant restées lettre morte.
Déjà impliquée dans un autre scandale avec Facebook, Sama a stoppé son activité de modération 10 jours avant la parution de l’enquête du #Time. Elle avait déjà rompu son contrat avec OpenAI lorsqu’elle a découvert que ses travailleurs devaient visionner des images violentes, en plus des textes.
Leila Janah, fondatrice de #Sama , assurait que son but était de « sortir des milliers de pauvres de la misère grâce à des emplois dans le secteur numérique ». Cette volonté donne aussi à voir une vision très paternaliste, du culte du bon occidental qui va sauver les africains de la misère. Et le schéma est toujours le même : ce sont les travailleurs des pays du sud, qui servent les plaisirs des occidentaux en faisant le sale boulot.
✒️ : @ambre.mcn
#france #kenya #ia ...
Les bonnes nouvelles du mois de janvier 2023
Dans le rapport publié par le Groupe de l’évaluation scientifique du protocole de Montréal le 9 janvier, le groupe d’experts, parrainé par les Nations unies, indique que le trou dans la couche d’ozone, découvert au début des années 1980 devrait complètement se résorber dans les 4 prochaines décennies. Cette amélioration de l’état de la couche d’ozone est due en grande partie à l’interdiction de nombreuses substances utilisées dans les années 1970 – 1980 par le protocole de Montréal. Dans un entretien au Monde, Sophie Godin-Beekmann, directrice de recherche au CNRS affirme que « c’est un péril pour l’humanité qui a été évité ». De quoi donner de l’espoir pour la lutte contre les hydrocarbures.
Au Forum de Davos, qui s’est tenu du 16 au 20 janvier, une annonce de la ministre colombienne des mines et de l’énergie, Irene Vélez Torres n’a pas fait l’unanimité. La ministre a indiqué que la Colombie ne signerait plus de nouveau contrat d’exploration pour les hydrocarbures, dont le pétrole, qui représente un tiers des exportations du pays. Le gouvernement de Gustavo Petro souhaite investir dans l’hydrogène vert et le solaire et engager la transition énergétique du pays en choisissant de se préparer plutôt que de subir.
Le 19 janvier, la Cour de Justice de l’Union Européenne a mis fin aux dérogations dont bénéficiait la France concernant l’utilisation des néonicotinoïdes. Ces pesticides, communément appelés pesticides tueurs d’abeilles, étaient jusqu’alors utilisés principalement par la filière de la betterave sucrière pour lutter contre les pucerons. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, indiquait en décembre 2022 qu’il fallait prolonger la dérogation française en attendant des alternatives à ces insecticides. Il va désormais falloir trouver.
✒️ : Lila Olkinuora
#janvier #bonnenouvelles #climat #pesticides #abeille #couchedozone #ecologie #humeco ...
« Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler. » Dans cet entretien, Gabriel Mazzolini, chargé de mobilisation aux Amis de la Terre, nous explique en quoi cette réforme des retraites est anti-écologique. Il interroge aussi notre rapport au travail et propose des pistes de solutions pour financer le - léger - déficit de notre système des retraites.
@ambre.mcn
#retraites #reformedesretraites #france #macron #ecologie #climat #humeco ...
La France s’apprête à accueillir un méga projet de ferme d’élevage de saumons.
Portée par un fond d’investissement Singapourien, cette usine doit s’implanter à Verdon-sur-Mer, au coeur d’un site naturel protégé.
L’usine de l’entreprise Pure Salmon doit produire 4 millions de saumons par an dans des bassines hors-sol. Cela représenterait la plus grande usine à saumons d’Europe.
Le collectif @eauxsecoursagissons dénonce un projet totalement déconnecté du territoire avec une empreinte écologique démesurée et des conditions de vie terribles pour les saumons. Surconsommation d’eau puisée directement dans les nappes d’eaux souterraines, émissions de gaz à effet de serre, menaces sur les pêcheurs locaux en cas de pollution des eaux environnantes… Tout cela pour pouvoir manger plus de saumon.
À leur côté, le député @nthierry , la député européenne @marie_touss1 et le mouvement @onestpret appellent à une mobilisation citoyenne pour tenter de faire annuler le projet avant le début des constructions.
Pour amplifier ce combat :
👉 signe la pétition « Pour l’abandon du projet d’élevage intensif terrestre de saumons par Pure Salmon ! » sur change.org
👉 partage au maximum cette vidéo sur tes réseaux sociaux
On compte sur toi !
🎤 : @raphaellethl
#puresalmon #ecologie #environnement #gironde #saumon ...
Une nouvelle étude publiée le jeudi 5 janvier dernier affirme que la moitié des glaciers sur Terre sont condamnés. Mais surtout, qu’il est encore possible de sauver les autres en limitant au maximum le réchauffement climatique.
Il y a aujourd’hui dans le monde 215 000 glaciers. Un tiers d’entre eux sont même classés au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Pourtant, nous avons collectivement échoué à les protéger.
Leur adversaire le plus coriace sont les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Ce dernier provoque une perte de masse des glaciers qui entraîne un terrible effet boule de neige à cause de ce que les scientifiques appellent “l’effet d’Albédo” : alors que les surfaces blanches renvoient la chaleur vers l'atmosphère, les surfaces sombres l'absorbent. Les glaciers qui étaient autrefois des immenses miroirs blancs servaient à réguler le climat. Aujourd’hui, leur surface diminue et laisse place à de la roche ou à de la terre sombre, conservant ainsi la chaleur dans l'atmosphère. C'est un cercle vicieux qui s'enclenche.
49% des glaciers condamnés notamment dans les Alpes et les Pyrénées dans un monde où l’Homme parvient à limiter le réchauffement à 1,5°C en 2100. Si la température globale atteint 4°C, ce pourcentage pourrait atteindre 83%. Ils perdraient donc 26 à 41 % de la masse totale de leur glace. Cela correspond à une augmentation du niveau de la mer de 90 à 154 millimètres.
Des conséquences considérables pour l’humain et les écosystèmes car “ce sont nos châteaux d'eau, une de nos plus grandes réserves d'eau douce", qui tendent à disparaître observe la glaciologue Heïdi Sevestre.
Ce qui signifie : moins d’eau potable, moins de débit dans les rivières,
avec de graves répercussions pour la production d’électricité et le refroidissement des centrales nucléaires. Également, l‘agriculture sera très fortement impactée par le manque de pluie et de glaciers qui fondent.
Diminuer nos émissions de gaz à effet de serre permettrait de conserver les glaciers restants, ceux les plus grands et les plus en altitude comme dans les régions polaires ou en Himalaya.
🖊 : Louise Di Betta
#glaciers #ecologie #environnement #climat ...
Qui aurait pu prédire la crise climatique ? nous sommes-nous entendu dire au moment des vœux présidentiels qui ont clôturé l’année la plus chaude jamais enregistrée en France[2]. Alors que la petite phrase du président a outré beaucoup de français, une récente enquête américaine révèle que depuis les années 70, le géant pétrolier Exxon Mobile a produit en interne de nombreux rapports et modélisations sur l’impact du dioxyde de carbone sur le climat, modélisations qui selon l’enquête se révèlent précises et correspondent aux tendances actuelles. Dans une enquête du New York Times, titrée « La décennie durant laquelle nous aurions pu arrêter le réchauffement climatique », Nathaniel Rich indique qu’à la suite d’un rapport sur les émissions de CO2 et leurs conséquences sur le climat, ExxonMobil a créé un programme de recherche scientifique sur le dioxyde de carbone, financé à hauteur de 600 000$ par an. Toutefois, les ressources scientifiques affirmant l’origine humaine du réchauffement climatique sont restées cantonnées à la communication interne de la compagnie. Effectivement, si 80% des documents internes sur le sujet du CO2 confirmaient bien l’origine anthropique des bouleversements actuels, 81% des publications publiques de la compagnie mettent en doute cette origine quand ce n’est pas l’existence du réchauffement climatique qui est remis en question. Mais nous ne sommes pas en reste de ce côté-ci de l’Atlantique, puisqu’une enquête d’octobre 2022 révèle que la même dynamique était en marche depuis les années 70 chez Total.
Depuis les années 70, il n’y a pas de bouleversements majeurs au niveau de la connaissance scientifique. En revanche, il y a eu des sommes colossales versées dans la fabrication du doute autour de l’origine humaine des bouleversements climatiques et de l’existence même de ces derniers par des acteurs qui connaissaient les risques de l’augmentation des émissions de CO2 et ont choisi, pour des motifs purement économiques, de ne rien faire.
Lila Olkinuora
#Exxon ##écologie #environnement #climat ...
Anne Sophie Roux est une des figures de la lutte contre l’exploitation minière des fonds marins.
Elle t’explique en quoi l’exploitation des fonds marins est un immense danger pour la biodiversité et le climat
Quelques pays doivent encore rejoindre le moratoire contre cette exploitation des fonds marins
La pression citoyenne est indispensable dans ce genre de combat. Plus d’infos en suivant @ansroux , @graine_de_possible , @look_down_action
Journaliste : @ambre.mcn
#fondsmarins #lookdown #biodiversite #ocean #metaux #ecologie #climat ...
Pourquoi utilise-t-on les néonicotinoïdes ?
Ils sont utilisés pour tuer le puceron vecteur du virus de la jaunisse de la betterave, tuant ainsi tous les insectes, y compris les abeilles, d’où son surnom « tueur d’abeilles ». Compte tenu des dommages environnementaux qu’ils causent, leur utilisation a été interdite en France et dans l’Union européenne en 2018.
Mais à partir de 2020, le gouvernement français a réintroduit leur utilisation entrainant ainsi d’autres pays européens dans des décisions similaires. Année après année, les gouvernements cèdent aux pressions mais le 19 janvier 2023, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé l’interdiction de ces pesticides dévastateurs, précisant : Les Néonicotinoïdes.French
L’arrêt de la CJUE met fin au plan du gouvernement français qui avait cédé en 2020 sous la pression du lobby du sucre.
🎙️: @rexachjose
#néonicotinoïdes #france #pesticide #insect #abeille #biodiversite #ecologie #sucre #betterave #agriculture #humeco ...
« BNP Paribas aide Total Énergies à détruire la planète et à violer les droits humains », telles sont les paroles d’une militante d’Extinction Rébellion (XR), présente lors de l’action de ce vendredi 20 janvier, devant une des agences de la BNP Paribas, en plein cœur de Paris.
Cette nouvelle action de désobéissance civile, menée par Extinction Rébellion, Fridays for Futur et Attac France dénonçait le projet « EACOP » de Total Énergies. Les militants ont recouvert la façade de l’agence BNP Paribas de peinture et ont posé de faux pipeline, illustrant tous ceux que Total Énergies construit à travers le monde.
EACOP est un immense pipeline, de plus de 1000km, qui traversera la Tanzanie et l’Ouganda. Une bombe climatique et sociale.
Les militants dénoncent l’aspect climaticide de ce projet. Les scientifiques sont formels : aucun nouveau projet dans les énergies fossiles ne doit être mis en place si l’on veut limiter l’augmentation de la température à 1, 5°C. Si EACOP voit le jour, ce sera plus de 30 millions de tonnes de CO2 qui seront émises chaque année, soit plus que les émissions de gaz à effet de serre de l’Ouganda et de la Tanzanie. Ces militants dénonçaient aussi les violations des droits humains qui ont lieu en Afrique, liées à la construction de ce gazoduc. Sans compensions suffisantes, les populations locales sont chassées de chez elles pour que le gazoduc puisse voir le jour et les manifestations contre ce projet violemment réprimées.
Enfin et surtout : les militants demandent à BNP Paribas, partenaire financier majeur de Total Énergies, d’arrêter de financer la pétrolière et donc indirectement le projet EACOP.
« La désobéissance civile paie. De nombreuses banques et assurances se sont déjà retirées de ce projet, le Parlement européen condamne le projet. On va continuer tant que ce projet ne sera pas abandonné » explique un autre membre d’XR.
Vous trouverez plus d’informations sur EACOP mais aussi sur la manière de vous engager à votre échelle contre ce projet en allant suivre @stopeacop @vanessanakate1 @nakabuyehildaflavia
#stopeacop #bnpparibas #ecologie #environnement #totalenergies #paris ...
À 9h ce matin dans le quartier de l’Opéra à Paris, plusieurs actions simultanées ont eu lieu sur des bâtiments de BNP Paribas, partenaire financier majeur de TotalEnergies, afin de dénoncer les violations de droits humains et les pratiques écocidaires de la pétrolière française et de ses sous-traitants en Afrique.
Une quarantaine d’activistes d’Extinction Rebellion, rejoints par Fridays For Future France et Attac France, se sont réuni.es pour bloquer la circulation devant plusieurs adresses de la banque. Certain.es militant.es ont projeté de la peinture sur les façades à l’aide d’extincteurs, tandis que d’autres procédaient à la pose de faux pipelines pour rappeler ceux que TotalEnergies installe à travers le monde.
@extinctionrebellionfrance @extinctionrebellionparis
#stopeacop #extinctionrebellion #bnpparibas #totalenergies #paris #opera #banque ...
Revenons sur le dernier rapport d’oxfam sur les inégalités !
5 milliardaires français sur 6 sont plus riches aujourd’hui qu’ils ne l’étaient avant le début de la pandémie. Un chiffre qui pourrait augmenter : les milliardaires français ont regagné plus de 64 milliards d’euros en l’espace de quelques semaines de novembre alors que les marchés repartent à la hausse.
Mais d’ou viennent les profits ?
Au cours des quarante dernières années, les gouvernements ont considérablement réduit les taux d’imposition sur les revenus des plus riches. En même temps, ils ont augmenté, de manière disproportionnée, les impôts sur les biens et les services, qui affectent davantage les plus pauvres.
Une augmentation rapide des profits dans les secteurs alimentaire et énergétique :
D’après le rapport, 95 entreprises alimentaires et énergétiques ont plus que doublé leurs profits en 2022. Celles-ci ont dégagé des profits « exceptionnels » d’un montant total de 306 milliards de dollars et versé 257 milliards de dollars (soit 84 % de cette somme) aux actionnaires fortunés.
Et l’inflation là dedans ?
La famille Walton, qui possède la moitié de Walmart, a reçu 8,5 milliards de dollars l’année dernière. La fortune du milliardaire indien Gautam Adani, propriétaire de grandes entreprises énergétiques, a augmenté de 42 milliards (soit de 46 %) sur la seule année 2022. Les profits excédentaires des entreprises ont été à l’origine d’au moins 50 % de l’inflation en Australie, aux États-Unis, et au Royaume-Uni.
Les conséquences donc ?
Parallèlement, au moins 1,7 milliard de personnes vivent dans des pays où les salaires ne suivent pas le rythme de l’inflation, et plus de 820 millions de personnes souffrent de la faim. D’après la Banque mondiale, les inégalités mondiales et la pauvreté connaissent leur plus forte augmentation depuis la Seconde Guerre mondiale. Des nations entières sont menacées de faillite et les pays les plus pauvres consacrent un budget quatre fois plus important au remboursement de leurs dettes auprès de riches bailleurs qu’aux soins de santé.
#oxfam #inégalité #riche #bernardarnaud #humeco #humour #ecologie ...
Les Massaïs sont un peuple emblématique d’Afrique de l’Est qui vit principalement au Kenya et au nord de la Tanzanie au sein de plusieurs réserves naturelles.
Début 2022, la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan alerte et déclare que la démographie et l’activité bergère croissante des Massaïs menacent la réserve de Ngorongoro, leur lieu de vie emblématique. Le changement climatique et les périodes plus longues de sécheresse ont fait que les éleveurs se sont retrouvés en concurrence avec la faune sauvage qui a fui, menaçant l’activité touristique vitale à l’économie du pays.
La Tanzanie a alors entamé une ‘relocalisation volontaire’, une « expulsion » selon des militants des droits de l’homme, des familles de la réserve Ngorongoro. Mais déjà en mars les militants Maasaï et l’opposition accusaient les autorités tanzaniennes de délocalisation non consentie pour créer à la place des zones de safaris ou de chasses privées, et ils rappellent que la réserve de Loliondo avait servi de lieu pour organiser des séjours de chasse de 2009 à 2017 à une société émiratie, et plus généralement que de riches étrangers s’y étaient vus autoriser la pratique de la chasse aux trophées.
En juin, c’est deux parcelles de 1 500 kilomètres carrés qui ont été réservées aux parties de chasse des têtes couronnées de Dubaï. Et en particulier, au prince héritier Hambane ben Mohammed Al Maktoum qui en fait sa réserve personnelle de chasse. Le journal The EastAfrican a révélé que pour privatiser cette parcelle, les autorités auraient perçu de l’émirat de Dubaï 2 millions de dollars.
En juin dernier 450 bornes ont été posées pour délimiter les zones de chasse de la famille royale, où les Massaïs n’ont plus le droit d’aller, ce qui a mené à des heurts avec la police. Les forces gouvernementales avaient tiré sur les manifestants massaïs et le conflit avait fait deux morts, un policier et un manifestant, et 30 blessés graves. Depuis, 24 leaders Maasaï ont fait de la prison et 2 000 Massaïs ont préféré s’exiler au Kenya.
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L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire)
mettait en avant le lien entre les additifs nitrés dans les charcuteries et le cancer du côlon dans un article le 12 juillet dernier. Yuka, s’étant appuyé sur cet avis pour les notations des charcuteries s’était retrouvée attaquée pour
« des actes de dénigrement » par la société ABC industrie.
Le 8 décembre dernier, Yuka remporte son procês et c’est une bonne nouvelle car pour la 1ère fois, des juges reconnaissent le droit d’informer et d’alerter les consommateurs sur les risques de certaines substances sur la santé.
Depuis 3 ans, @yuka_app, @foodwatchfr et La @liguecontrelecancer ont entamé une campagne commune visant à alerter sur les risques que contituent les additifs à base de nitrites et nitrates (E249, E250, E251, E252), lançant ensemble une pétition qui a réuni plus de 370 000 signatures. Suite à cela, l’aplication Yuka a connu de nombreuses attaques de la part du lobby de la charcuterie industrielle pour l’inciter à ne pas intégrer cette donnée dans la notation des charcuteries.
En parallèle depuis ces 3 dernières années, différents acteurs de la santé ont également pris la parole pour alerter sur ce sujet. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence rattachée à l’OMS, annonçait que « chaque portion de 50 gr de charcuteries contenant des nitrites accroissent de 18% le risque de cancer colorectal. » L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a communiqué, dans un avis rendu le 12 juillet, sur le lien entre les aditifs nitrés et le cancer du côlon notamment mais n’excluant pas son impact sur d’autres formes de cancers (sein, vessie, pancréas...).
Ce sont sans doute tous ces éléments, qui ont participé au verdict du 8 décembre accordant à Yuka le droit d’alerter sur les risques encourus par les consommateurs.
Montage : @margauxbcy
Voix : @axel_duret
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Lützerath, c’est un petit village à l’Est de l’Allemagne, devenu un emblème de la lutte contre l’industrie du charbon.
RWE (l’équivalent de Total en Allemagne) exploite depuis plusieurs années une mine de charbon à ciel ouvert. Baptisée Garzweiler, c’est la plus grande d’Europe. 20 villages ont été détruits pour son extension, des populations ont été déplacées et 900 millions de tonnes de lignite extraites. Lützerath est le dernier village à ne pas être tombé.
Il reste 280 millions de tonnes de lignite à extraire sous ce village que l’entreprise RWE veut aller chercher coûte que coûte. Début janvier, la police allemande – qui utilise des camions de l’entreprise RWE pour protéger la mine – a commencé à évacuer Lützerath. Depuis 2 ans, des militants écologistes luttent sans répit pour empêcher RWE d’agrandir sa mine.
Ces derniers jours, une résistance sans précédent s’est organisée. Plus de 35k activistes venus de toute l’Europe étaient sur place, mettant un coup de projecteur – et d’arrêt on l’espère – sur ce projet climaticide.
Deux militants ont creusé un tunnel sous le village, dans lequel ils sont depuis 4 jours, et qui empêche la destruction du village. Cette méthode s’est déjà avérée efficace dans d’autres luttes écologistes mais est très risquée pour ces activistes.
RWE explique que cette mine de charbon est nécessaire pour la sécurité énergétique du pays. 500 scientifiques démentent la véracité de cet argument et l’Agence Internationale de l’Energie a déjà annoncé que tous les projets dans les énergies fossiles devaient être stoppés.
Selon le think tank allemand, NewClimate Institute, le charbon de RWE a déjà causé 22 000 morts prématurées en Allemagne.
Selon l’AFP, les derniers militants ont été délogés ce lundi 16 janvier par la police. Même les deux activistes qui étaient réfugiés dans un tunnel depuis plusieurs jours sont sortis.
Pour suivre l’actualité du combat : @graine_de_possible, @adelaidecha, @gretathunberg, @luisaneubauer. Vous pouvez aussi regarder l’épisode Résister du nouveau film de Cyril Dion Un nouveau monde (dispo sur Arte) qui documente cette lutte.
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🎁 Jeu concours 🎁
➡️ On vous fait gagner 3 fois 2 places pour aller découvir la pièce « Coupures » le dimanche 22 janvier à 18h30 au théâtre de l’œuvre !
Pour participer :
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On vous recommande à 100% cette pièce géniale qui parle de démocratie et d’écologie avec beaucoup d’humour et d’intelligence ! Bravo @paul_eloi_ et @samvalensi pour ce bijou 👏👏👏 ...
Ce projet peut encore être contré. On a 6 mois pour empêcher le début de l’exploitation à l’échelle industrielle - rejoignez lookdown !
Les comptes en question :
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