


L’ industrie du soja est en pleine croissance. En effet, au cours des 20 dernières années, la production mondiale a plus que doublé pour répondre à la demande mondiale en produits animaux. Nous pourrions penser que c’est une bonne chose mais notre appétit pour la viande et les produits laitiers nécessitent toujours plus de cultures de soja et cela a malheureusement de graves conséquences : pollution des eaux par les pesticides, augmentation de l’érosion des sols, destruction des forêts, destruction de la biodiversité.
Savez vous que nous faisons partie de cette biodiversité ? Celle-ci regroupe tout le tissu vivant de notre planète : animaux, humains, plantes, arbres, bactéries… Toutes ces formes de vie interagissent entre elles et ont besoin les unes des autres. Si une forêt est détruite alors c’est aussi l’habitat des indigènes et des animaux qui est détruit.
Imaginez l’Afrique du Sud recouverte de soja, incongru n’est-ce pas ? Pourtant c’est la superficie nécessaire pour répondre à la demande mondiale en soja. Selon le rapport sur la déforestation importée du WWF publié en 2018, la production de soja a triplé depuis 1990. En 2016, elle a atteint 335 millions de tonnes de soja mangeant 122 millions d’hectares.
Quid de l’Union Européenne (UE) ?
L’UE importe environ 33 millions de tonnes de soja par an pour la viande, les œufs et les produits laitiers. Une personne en Europe occidentale consomme en moyenne par an plus du double de la consommation moyenne mondiale soit :
Dans les infographies ci-dessous, le rapport de Greenpeace nous apprend que le Brésil (37%) et l’Argentine (29%) sont les deux principaux pays exportateurs. Le soja est utilisé en grande majorité pour nourrir les animaux (87%) avec une prédominance pour la volaille (50%) puis les porcs (24%). Attention car il existe également du soja caché dans le fromage, les hamburgers, les oeufs, etc…
Notre cher pays importe environ 4,8 millions de tonnes de soja par an (1,6% de la production moyenne) dont 78% est à risque de déforestation. Notre consommation nécessite l’équivalent de 3 fois le département de la Gironde (3 millions d’hectares).
Pour venir à bout de la demande, les forêts et les écosystèmes sont détruits et transformés en monocultures. Les industriels utilisent de plus en plus des pesticides polluant les eaux et aggravant la perte de biodiversité. Pour mieux comprendre les conséquences de notre surconsommation, plongeons nous au coeur des systèmes en périls.
Si je vous dis Amazonie, à quoi pensez-vous ? Sans doute et je l’espère à une immense forêt remplie d’une flore et d’une faune impressionnante et diversifiée. C’est effectivement le premier biome* (est un ensemble d’écosystèmes caractéristique d’une aire biogéographique) végétal du Brésil, souvent considéré comme le poumon vert de notre planète. A lui seul, il abrite 10% de la biodiversité mondiale : des tribus indigènes, plus de 40 000 espèces de plantes, des milliers d’espèces forestières et de poissons, des reptiles, des rivières, etc…
Malheureusement l’Amazonie c’est aussi le lieu d’une intense déforestation :
Entre 2004 et 2006, 30% des nouvelles plantations ont été installées à la place de la forêt tropicale. Selon le WWF, entre 2004 et 2017, l’Amazonie a perdu 15,4% de son couvert forestier. Des feux sont aussi déclenchés volontairement pour enrichir les sols et délimiter les champs. Ces feux non contrôlés gagnent les forêts à proximité amplifiant le phénomène de déforestation.
Pour faire face à cette déforestation, le moratoire du soja a été signé en 2006. Les signataires se sont engagés à ne plus acheter, commercialiser et financer su soja issu de zones déforestées après 2008. Ce moratoire a relativement bien fonctionné car depuis le soja est responsable de 1,2% de la déforestation. Cependant la production de soja a continué de croitre, depuis 2006 plus de 35 000km² d’hectares ont été utilisées pour la culture du soja. Sans déforester, les industriels se sont rabattus sur les terres où le bétail paissait. Soulevant un nouveau problème, où nourrir le bétail ? Sur de nouvelles zones souvent boisées !
L’Amazonie n’est pas la seule région touchée, le Cerrado et le Gran Chaco subissent aussi d’importantes déforestations.
Le Cerrado est une savane recouvrant plus de 20% du territoire brésilien. Ses prairies recouvraient autrefois l’équivalent de la moitié de la superficie de l’Europe. Il est le deuxième plus grand biome végétal du Brésil.
Mais c’est aussi une région victime d’une destruction encore plus rapide de sa biodiversité que l’Amazonie. Les forêts et prairies sont aussi transformées en champs de soja pour le bétail. Elle a perdu environ la moitié de sa végétation soit 88 millions d’hectares, rien que l’équivalent d’un pays comme le Venezuela. Le plus dramatique est qu’il ne lui reste que 20% de sa végétation d’origine. Entre 2013 et 2015, le Cerrado a perdu l’équivalent de 13 fois la taille de Londres.
Pire encore est la région du Matopiba au sein du Cerrado qui couvre 738 000km². Entre 2007 et 2014, les 2/3 des nouveaux champs de soja ont été plantés sur des zones forestières et de la végétation naturelle. Les responsables ? Des négociants signataires du fameux moratoire sur le soja comme ADM, Bunge, Cargil.
Le Gran Chaco abrite la plus grande forêt tropicale d’Amérique du Sud et est la deuxième plus grande forêt après l’Amazonie. Comme sa grande soeur, le Gran Chaco est fortement déforesté. Entre 1976 et 2011, 28,9 millions d’hectares de forêts primaires (forêts vierges non touchées par l’Homme) ) et de prairies ont été converties. En 2017, 23% de sa superficie était dédiée aux cultures et pâturages.
La déforestation n’est pas la seule responsable de la perte de biodiversité, les pesticides le sont aussi. Ils sont également nocifs pour la santé.
Environ la moitié de la production du soja utilise des OGM et des pesticides et plus de 95% du soja est transgénique au Brésil et en Argentine. L’avantage de ces plantes génétiquement modifiées (PGM) est de résister aux herbicides. Ainsi au Brésil, 40% du soja génétiquement modifié résiste au glyphosate et 60% résiste à la fois au glyphosate et à l’insecticide Intacta de Monsanto. En Argentine, même constat avec respectivement 83% et 17%.
Toutes ces pratiques sont interdites au sein de l’UE mais nous importons quand même du soja GM de ces deux pays, attitude hypocrite inacceptable.
Par ailleurs, l’OMS a classé le glyphosate comme « probablement cancérigène pour l’être humain ». Depuis 2017, le Rapporteur du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme et les autorités brésiliennes ont relaté 5 501 cas d’empoisonnement, le double en 10 ans. Et dans un rapport de l’ONG Human Right Watch, en 2018 des exploitants ont été exposés aux pesticides pendant l’épandage aérien.
Qui sont les autochtones (ou indigènes) ? Selon l’UNESCO, ils détiennent et occupent 22% des terres. Ils sont environ 370 à 500 millions et représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde. Ils sont aussi les créateurs des quelques 7 000 langues vivantes. Mais la faim des occidentaux pour le soja entraine un accaparement de leurs terres, leur marginalisation et la violation de leurs droits.
Au Brésil, les indigènes subissent l’accaparement de leurs terres, des déplacements forcés, des servitudes pour dettes et autre formes d’esclavage, des violations de leurs droits fondamentaux. Les gouvernements sont contre eux, c’est ce que souligne le rapport de Human Right Watch :
» Ainsi, le président Bolsonaro et ses alliés au Congrès ont promu un projet de loi visant à empêcher les peuples autochtones d’obtenir la reconnaissance légale de leurs terres traditionnelles s’ils n’étaient pas physiquement présents sur ces terres le 5 octobre 1988 (lorsque la constitution du Brésil a été promulguée) ou s’ils n’avaient pas, à cette date, engagé des poursuites judiciaires pour les réclamer. Une affaire visant également à bloquer les droits fonciers autochtones était en même temps devant la Cour suprême en novembre 2021. Pendant ce temps, les territoires autochtones ont continué de subir des empiètements illégaux. La superficie occupée par l’exploitation minière illégale a été multipliée par cinq entre 2010 et 2020 au détriment des terres autochtones, selon l’ONG Map Biomes signalés. Des mineurs « Wildcat » ont cherché à empêcher une opération d’application de la loi à Munduruku, territoires indigènes et attaqué une association de femmes Munduruku et une maison du chef en mai 2021. Dans le territoire indigène Yanomami, des mineurs ont tiré sur des indigènes et la police fédérale dans plusieurs incidents. Deux enfants Yanomami qui avaient échappé à une fusillade ont été retrouvés noyés en mai et un avion utilisé par les mineurs a frappé et tué un indigène en juillet. «
Face à ces déforestations, il est de notre devoir d’agir afin de pouvoir vivre dans un environnement supportable et de donner aux générations futures un monde vivable avec une riche biodiversité. Pour cela il est nécessaire de réduire la consommation de produits animaux qui en excès est néfaste pour notre santé. Il faut privilégier les produits certifiés notamment Agriculture Biologique.
Nous pouvons également exiger des distributeurs et marques qu’ils s’engagent à utiliser du soja responsable sur l’ensemble de leur filière d’approvisionnement. Lors de nos achats, nous pouvons favoriser des produits à base de soja certifié RTRS ou ProTerra.
Si vous souhaitez vous battre, vous pouvez rejoindre des associations qui luttent comme le WWF, Greenpeace, etc..
Rédacteur : Tiphaine Bergot
Bonne nouvelle ! Larousse et Le Petit Robert ont dévoilé mi-mai la liste des nouveaux mots qui ont fait leur entrée dans les éditions 2024. Parmi eux, plusieurs mots, sens ou expressions sont liés à l’environnement et à l’écologie ! 🌱 Allez, tous·tes à vos dico !!! 📖
Journaliste : Emma Nicolas / @emmavisions
#ecologie #environnement #mots #dictionnaire #2024 #microplastiques #écoanxiété #greenwashing
Bonne nouvelle ! Larousse et Le Petit Robert ont dévoilé mi-mai la liste des nouveaux mots qui ont fait leur entrée dans les éditions 2024. Parmi eux, plusieurs mots, sens ou expressions sont liés à l’environnement et à l’écologie ! 🌱 Allez, tous·tes à vos dico !!! 📖
Journaliste : Emma Nicolas / @emmavisions
#ecologie #environnement #mots #dictionnaire #2024 #microplastiques #écoanxiété #greenwashing ...
Le Tage, plus long fleuve de la péninsule ibérique, s’assèche. Des barrages et des déviations sur tout son long permettent au “potager de l’Europe”, surnom de l’Espagne, d’approvisionner en fruits et en légumes tout le continent européen.
Pourquoi ce nom ? L’Espagne consacre 27,1% de son territoire au maraîchage. À la tête de la production des fruits à baies en Europe, la culture est devenue le pilier économique du pays. Mais si notre Potager n’a plus d’eau, en plus d’une perdition de la faune et la flore locale, nos fruits ne pourront plus pousser.
Le Tage s`assèche tellement que l’on peut parfois marcher sur son lit craquelé. Pour quelles raisons ? Le manque de pluies abondantes mais surtout le Trasvase Tajo-Segura. Système de déviation de l’eau mis en place sous Franco pour permettre aux régions arides de développer leurs cultures. Très vite les agriculteurs irriguent leurs terres sans calculer les conséquences. Aujourd’hui les déviations sont tellement utilisées dans ces régions que d`autres souffrent de sécheresse. Castille-La Manche, que l’on appelait anciennement « Mer de Castille » était une zone très humide où les habitants de la ville profitaient de l’eau du Tage. Aujourd’hui la mer de Castille est un désert, la flore est asséchée, les animaux ne viennent plus et on ne trouve plus un seul point d’eau.
Le gouvernement espagnol propose un nouveau plan eau, le but est de réduire de 30%, d’ici 2027, les transferts via le Trasvase pour protéger la faune aujourd’hui menacée. Ce plan fait débat, cette réforme pourrait entraîner l’abandon de plus de 12 000 hectares de cultures, la perte de milliers d`emplois et un problème alimentaire pour l’Europe. Le gouvernement espagnol assure investir dans de nouveaux moyens pour alimenter les cultures comme la désalinisation de l’eau de mer mais beaucoup mettent en avant ses problèmes écologiques : trop d’électricité pour la produire, manque de nutriment, production de déchets nocifs pour l’écosystème marin et très coûteuse : 1,4 € par litre, le prix d’un litre d’essence.
Sources : AFP
Rédactrice : @_angele_hamel_
#espagne #eau #tage #agriculture #secheresse #ecologie #rechauffementclimatique
Le Tage, plus long fleuve de la péninsule ibérique, s’assèche. Des barrages et des déviations sur tout son long permettent au “potager de l’Europe”, surnom de l’Espagne, d’approvisionner en fruits et en légumes tout le continent européen.
Pourquoi ce nom ? L’Espagne consacre 27,1% de son territoire au maraîchage. À la tête de la production des fruits à baies en Europe, la culture est devenue le pilier économique du pays. Mais si notre Potager n’a plus d’eau, en plus d’une perdition de la faune et la flore locale, nos fruits ne pourront plus pousser.
Le Tage s`assèche tellement que l’on peut parfois marcher sur son lit craquelé. Pour quelles raisons ? Le manque de pluies abondantes mais surtout le Trasvase Tajo-Segura. Système de déviation de l’eau mis en place sous Franco pour permettre aux régions arides de développer leurs cultures. Très vite les agriculteurs irriguent leurs terres sans calculer les conséquences. Aujourd’hui les déviations sont tellement utilisées dans ces régions que d`autres souffrent de sécheresse. Castille-La Manche, que l’on appelait anciennement « Mer de Castille » était une zone très humide où les habitants de la ville profitaient de l’eau du Tage. Aujourd’hui la mer de Castille est un désert, la flore est asséchée, les animaux ne viennent plus et on ne trouve plus un seul point d’eau.
Le gouvernement espagnol propose un nouveau plan eau, le but est de réduire de 30%, d’ici 2027, les transferts via le Trasvase pour protéger la faune aujourd’hui menacée. Ce plan fait débat, cette réforme pourrait entraîner l’abandon de plus de 12 000 hectares de cultures, la perte de milliers d`emplois et un problème alimentaire pour l’Europe. Le gouvernement espagnol assure investir dans de nouveaux moyens pour alimenter les cultures comme la désalinisation de l’eau de mer mais beaucoup mettent en avant ses problèmes écologiques : trop d’électricité pour la produire, manque de nutriment, production de déchets nocifs pour l’écosystème marin et très coûteuse : 1,4 € par litre, le prix d’un litre d’essence.
Sources : AFP
Rédactrice : @_angele_hamel_
#espagne #eau #tage #agriculture #secheresse #ecologie #rechauffementclimatique ...
7 mois après l’assignation en justice de BNP Paribas, plusieurs scientifiques @scientifiques_en_rebellion soutenus par @amisdelaterrefr, @notreaffaireatous et @oxfamfrance sont venus confronter la banque sur sa contribution aux dérèglements climatiques.
@humeco a suivi cette action pour vous !
Sources : Rapport Banking On Climate Chaos, AFP
Journalistes : @emmavisions, @_angele_hamel_
Pour encourager BNP à agir en faveur d’un avenir durable :
➜ tu peux signer la pétition sur https://affaire-bnp.fr/#petition
➜ et rejoindre le combat sur @affairebnp
#climat #reportage #environnement #justiceclimatique #ecologie #bnpparibas #bnp #agir #avenir
7 mois après l’assignation en justice de BNP Paribas, plusieurs scientifiques @scientifiques_en_rebellion soutenus par @amisdelaterrefr, @notreaffaireatous et @oxfamfrance sont venus confronter la banque sur sa contribution aux dérèglements climatiques.
@humeco a suivi cette action pour vous !
Sources : Rapport Banking On Climate Chaos, AFP
Journalistes : @emmavisions, @_angele_hamel_
Pour encourager BNP à agir en faveur d’un avenir durable :
➜ tu peux signer la pétition sur https://affaire-bnp.fr/#petition
➜ et rejoindre le combat sur @affairebnp
#climat #reportage #environnement #justiceclimatique #ecologie #bnpparibas #bnp #agir #avenir ...
Scientifiques en Rébellion ont récemment mené une action symbolique au Havre. Ils se sont enchaînés sur l’écluse François 1er afin de dénoncer l’installation imminente d’un terminal méthanier par TotalEnergies.
Leur objectif est de mettre en lumière les dangers que ce projet représente pour le climat.
Cette action collective s’est déroulée simultanément à trois endroits différents dans la ville du Havre. Plusieurs associations et mouvements ont soutenus Scientifiques en Rébellion comme : Extinction Rébellion, Dernière Rénovation et ANV-COP21.
Cette initiative marque la volonté des activistes de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de l’exploitation des énergies fossiles sur le changement climatique. Ils soulignent la nécessité d’une transition vers des sources d’énergie plus durables et renouvelables, tout en remettant en question les choix de TotalEnergies en matière d’investissements dans des projets à fort impact environnemental.
Journaliste : @_angele_hamel_
#TotalEnergies #scientifiquesrebellion #havre #methane #france #humeco #ecologie #urgenceclimatique
Scientifiques en Rébellion ont récemment mené une action symbolique au Havre. Ils se sont enchaînés sur l’écluse François 1er afin de dénoncer l’installation imminente d’un terminal méthanier par TotalEnergies.
Leur objectif est de mettre en lumière les dangers que ce projet représente pour le climat.
Cette action collective s’est déroulée simultanément à trois endroits différents dans la ville du Havre. Plusieurs associations et mouvements ont soutenus Scientifiques en Rébellion comme : Extinction Rébellion, Dernière Rénovation et ANV-COP21.
Cette initiative marque la volonté des activistes de sensibiliser le public aux conséquences néfastes de l’exploitation des énergies fossiles sur le changement climatique. Ils soulignent la nécessité d’une transition vers des sources d’énergie plus durables et renouvelables, tout en remettant en question les choix de TotalEnergies en matière d’investissements dans des projets à fort impact environnemental.
Journaliste : @_angele_hamel_
#TotalEnergies #scientifiquesrebellion #havre #methane #france #humeco #ecologie #urgenceclimatique ...
Militant soutenant Dernière Rénovation, Loïc G. était jugé ce jeudi 11 mai au Tribunal Judiciaire de Paris pour trouble au déroulement d’une compétition sportive. ⚖️
En octobre dernier, il était parvenu à entrer une trentaine de secondes sur la pelouse du Parc des Princes et avait essayé de s’accrocher avec un serflex à un but, perturbant ainsi la rencontre entre le PSG et l’OM. ⚽️🌱
Loïc a écopé d’une amende de 800 euros avec sursis, ainsi qu’une interdiction de stade pendant deux ans.
On s’est rendues à la délibération du procès pour vous !
Journalistes : @_angele_hamel_ et @emmavisions
Militant soutenant Dernière Rénovation, Loïc G. était jugé ce jeudi 11 mai au Tribunal Judiciaire de Paris pour trouble au déroulement d’une compétition sportive. ⚖️
En octobre dernier, il était parvenu à entrer une trentaine de secondes sur la pelouse du Parc des Princes et avait essayé de s’accrocher avec un serflex à un but, perturbant ainsi la rencontre entre le PSG et l’OM. ⚽️🌱
Loïc a écopé d’une amende de 800 euros avec sursis, ainsi qu’une interdiction de stade pendant deux ans.
On s’est rendues à la délibération du procès pour vous !
Journalistes : @_angele_hamel_ et @emmavisions ...
Est-ce que tu connais la vénerie sous terre ? Cette pratique de chasse (légale, sinon c’est pas drôle) consiste à acculer les blaireaux jusqu’au fond de leur terrier par des chiens, puis les déterrer avec des pinces, avant de les tuer. Les renards sont également victimes de cette technique de chasse. Les chasseurs laissent derrière eux des groupes sociaux détruits et un écosystème ravagé.
Les clichés sur les blaireaux :
Ils sont en surnombre. Seule une femelle sur trois met au monde environ deux bébés par an. Et la moitié n`atteindront jamais l’âge adulte. Pas de quoi s’affoler.
Ils sont vecteurs de la tuberculose bovine, maladie d’origine agricole, transmissible aux animaux sauvages. Pourtant, le déterrage augmente le risque de contamination.
Ils occasionnent des dégâts agricoles. Mais ces dégradations sont rarement chiffrées ou alors largement exagérées.
L’argument préféré des chasseurs est que cette technique de chasse permet, entre autres, de participer aux travaux et aux recherches relatifs à cette espèce. Évidemment les chausseurs produisent aucune étude (tiens, tiens…).
Les blaireaux, ces animaux aux grandes capacités :
Cette espèce joue un vrai rôle dans l’équilibre des écosystèmes en permettant l’aération des sols en chassant, la dissémination de graines grâce à leurs excréments et la régulation de petits animaux en tout genre (rats, souris, mulots, hannetons, nids de guêpes…).
Se sont également une espèce-ingénieur. Leur terrier peut s’étendre sur plusieurs hectares, jusqu’à 5 mètres de profondeur.
Le combat des associations pour protéger les blaireaux :
En 2022, l’ASPAS a lancé une pétition pour interdire cette pratique cruelle, pratiquée dans des conditions illégales. Le Sénat a étudié la demande mais les mesures proposées sont dérisoires par rapport à ce que les associations réclament pour protéger l’espèce.
Grâce à son travail, l’ASPAS a tout de même pu faire suspendre ou annuler 10 arrêtés préfectoraux qui autorisaient une période supplémentaire de déterrage, mais la pratique reste toujours autorisée de manière générale.
✍️ : @marie_ehrh
Sources : France Nature Environnement, AVES, Sénat
#animal #blaireau #chasse
Est-ce que tu connais la vénerie sous terre ? Cette pratique de chasse (légale, sinon c’est pas drôle) consiste à acculer les blaireaux jusqu’au fond de leur terrier par des chiens, puis les déterrer avec des pinces, avant de les tuer. Les renards sont également victimes de cette technique de chasse. Les chasseurs laissent derrière eux des groupes sociaux détruits et un écosystème ravagé.
Les clichés sur les blaireaux :
Ils sont en surnombre. Seule une femelle sur trois met au monde environ deux bébés par an. Et la moitié n`atteindront jamais l’âge adulte. Pas de quoi s’affoler.
Ils sont vecteurs de la tuberculose bovine, maladie d’origine agricole, transmissible aux animaux sauvages. Pourtant, le déterrage augmente le risque de contamination.
Ils occasionnent des dégâts agricoles. Mais ces dégradations sont rarement chiffrées ou alors largement exagérées.
L’argument préféré des chasseurs est que cette technique de chasse permet, entre autres, de participer aux travaux et aux recherches relatifs à cette espèce. Évidemment les chausseurs produisent aucune étude (tiens, tiens…).
Les blaireaux, ces animaux aux grandes capacités :
Cette espèce joue un vrai rôle dans l’équilibre des écosystèmes en permettant l’aération des sols en chassant, la dissémination de graines grâce à leurs excréments et la régulation de petits animaux en tout genre (rats, souris, mulots, hannetons, nids de guêpes…).
Se sont également une espèce-ingénieur. Leur terrier peut s’étendre sur plusieurs hectares, jusqu’à 5 mètres de profondeur.
Le combat des associations pour protéger les blaireaux :
En 2022, l’ASPAS a lancé une pétition pour interdire cette pratique cruelle, pratiquée dans des conditions illégales. Le Sénat a étudié la demande mais les mesures proposées sont dérisoires par rapport à ce que les associations réclament pour protéger l’espèce.
Grâce à son travail, l’ASPAS a tout de même pu faire suspendre ou annuler 10 arrêtés préfectoraux qui autorisaient une période supplémentaire de déterrage, mais la pratique reste toujours autorisée de manière générale.
✍️ : @marie_ehrh
Sources : France Nature Environnement, AVES, Sénat
#animal #blaireau #chasse ...
BNP Paribas est la première banque de France dans l’énergie fossile. Entre 2016 et 2022 elle a investi 166 milliards de dollars dans le charbon, le pétrole et le gaz. Trois asso ( @amisdelaterrefr @notreaffaireatous @oxfamfrance ) ont porté plainte contre cette banque pour non respect du devoir de vigilance.
Et pourtant rien n’est fait. C’est pour cela que @scientifiques_en_rébellion sont sorties dans les rues de Paris pour placarder le BNP Paribas d’Alesia de vérité écologique qui font mal. Sans violence le but est d’ouvrir les yeux des passants et des clients.
On y est allé pour vous !
Scientifiques en rebellions travaillent main dans la main avec eacop et @exctinctionrebellionfrance. Le 10 ils étaient présents dans 28 villes en France.
Journaliste : _angele_hamel_
Personne à taguer : @bnpparibas @mabanquebnpparibas
#paris #scientifique #extinctionrebellion #bnpparibas #banque #economie #energiefossile #humeco #ecologie
BNP Paribas est la première banque de France dans l’énergie fossile. Entre 2016 et 2022 elle a investi 166 milliards de dollars dans le charbon, le pétrole et le gaz. Trois asso ( @amisdelaterrefr @notreaffaireatous @oxfamfrance ) ont porté plainte contre cette banque pour non respect du devoir de vigilance.
Et pourtant rien n’est fait. C’est pour cela que @scientifiques_en_rébellion sont sorties dans les rues de Paris pour placarder le BNP Paribas d’Alesia de vérité écologique qui font mal. Sans violence le but est d’ouvrir les yeux des passants et des clients.
On y est allé pour vous !
Scientifiques en rebellions travaillent main dans la main avec eacop et @exctinctionrebellionfrance. Le 10 ils étaient présents dans 28 villes en France.
Journaliste : _angele_hamel_
Personne à taguer : @bnpparibas @mabanquebnpparibas
#paris #scientifique #extinctionrebellion #bnpparibas #banque #economie #energiefossile #humeco #ecologie ...
Comme promis voici quelques chiffres sur l’impact de #Shein .
SHEIN C’EST :
- Pres de 8000 nouvelles références par jour.
- Une croissance de 100% : valorisation a atteint 100 milliards de dollars (elle a déjà dépassé ses concurrents Zara, Gap, Walmart et H&M aux États-Unis en volume de produits et de chiffre d’affaires ).
- Responsable de 22% des émissions CO2 des adolescentes françaises.
- Des employé·e·s qui travaillent plus de 12h par jour avec un seul jour de congé par mois.
- Des matières premières quasi-exclusivement issues de la pétrochimie.
- 2 produits sur 3 qui sont toxiques.
- 50 milliards de vidéos/pub sur TikTok.
- Sur 47 produits commandés aléatoirement sur le site SHEIN => 15 % d’entre eux contenaient des produits chimiques dangereux qui enfreignent les limites réglementaires de l’UE. (Source : l’ONG Greenpeace)
-
✅ Les alternatives :
- friperies
- L’upcycling
- Le troc avec les amis
- Les marques de mode responsables
- D’autre alternatives comme Vinted
Et surtout avant tout achat la méthode « BISOU » :
* Besoin : est-ce que j’ai vraiment besoin de cet objet ?
* Immédiat : est-ce qu’il me le faut maintenant ?
* Semblable : est-ce que je n’ai pas déjà quelque chose de similaire chez moi ?
* Origine : d’où vient le produit ?
* Utile : est-ce qu’il va réellement me servir ?
#mode #paris #vetement #fastfashion #ouihours #shopping #extinctionrebellion
Comme promis voici quelques chiffres sur l’impact de #Shein .
SHEIN C’EST :
- Pres de 8000 nouvelles références par jour.
- Une croissance de 100% : valorisation a atteint 100 milliards de dollars (elle a déjà dépassé ses concurrents Zara, Gap, Walmart et H&M aux États-Unis en volume de produits et de chiffre d’affaires ).
- Responsable de 22% des émissions CO2 des adolescentes françaises.
- Des employé·e·s qui travaillent plus de 12h par jour avec un seul jour de congé par mois.
- Des matières premières quasi-exclusivement issues de la pétrochimie.
- 2 produits sur 3 qui sont toxiques.
- 50 milliards de vidéos/pub sur TikTok.
- Sur 47 produits commandés aléatoirement sur le site SHEIN => 15 % d’entre eux contenaient des produits chimiques dangereux qui enfreignent les limites réglementaires de l’UE. (Source : l’ONG Greenpeace)
-
✅ Les alternatives :
- friperies
- L’upcycling
- Le troc avec les amis
- Les marques de mode responsables
- D’autre alternatives comme Vinted
Et surtout avant tout achat la méthode « BISOU » :
* Besoin : est-ce que j’ai vraiment besoin de cet objet ?
* Immédiat : est-ce qu’il me le faut maintenant ?
* Semblable : est-ce que je n’ai pas déjà quelque chose de similaire chez moi ?
* Origine : d’où vient le produit ?
* Utile : est-ce qu’il va réellement me servir ?
#mode #paris #vetement #fastfashion #ouihours #shopping #extinctionrebellion ...