En ratifiant le Traité sur le commerce des armes (TCA), la France s’est engagée à ne pas autoriser de transferts d’armement s’il existe un risque important que ces armes soient utilisées pour commettre ou faciliter des violations graves des droits humains et du droit international humanitaire. Pourtant, la France exporte des armes vers l’Égypte ou le Liban, qui ont connu une répression des droits humains sans précédent.
Elle est aussi l’un des premiers fournisseurs d’équipements militaires de l’Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis, membres de la coalition engagée au Yémen et responsables de milliers de victimes civiles. En janvier 2021, l’ONG Amnesty International a publié une recherche accablante sur de nombreuses armes françaises qui ont été utilisées pour blesser volontairement les manifestants au Liban 🇱🇧 👉 Depuis 2019, les libanais manifestent pacifiquement dans les rues du pays pour protester contre la crise économique et sociale qui traverse le pays (hausse des prix, au taux de chômage élevé, aux services publics de mauvaise qualité, et à la corruption endémique et systémique).
Pour tenter de contrôler les manifestations, les forces de sécurité libanaises ont eu recours de façon répétée à des moyens dangereux et illégaux. Amnesty International France accuse le gouvernement français, en tant que fournisseur clé de divers équipements destinés au maintien de l’ordre, de contribuer à ces violences.
Comment agir ? ➡️ signez cette pétition : https://bit.ly/3fyZ3wI